Arrive les heures bleues 

Un moment posé, fugitif , La mer au loin , le regard retiré ,

Au seuil d'une profondeur retrouvée je plonge dans le caractère éphémère d’un parfum qu'elle a délicatement posée sur sa nuque L’ivresse d'une effluve ,Elle volubile en finesse ses gouttes qu'une légère brise colporte. Les sens d' une essence qui s’envole ainsi étalée en esquisse s'écoulent par un subtil mécanisme jusqu'à la source du regard .En silence, ciel bleu si haut , si douce , la nuit s'ébauche .

C'est alors que le vide m’étreint. Reste l'inaltérable songe qu'elle laisse en moi ***