l y a aussi très tard juste avant de partir, ce petit texte que j’ai griffonné sur le livre d’or ... Improvisé.

«------ Vient ce moment doux de l’aube perdue des grandes villes Quand la corne du bateau pour la corse annonce qu’il quitte le port. Seul avec cette solitude des moments de silence. Quand les ruelles de Marseille sont froides du vent qui s’engouffre . Les vestes chiffonnées d’avoir été malmenées pendant la nuit Les robes froissées , La coiffure dispersée . En exil de soi , comme d’autre nomade. et malgré la fatigue, la folle séduction des rires du matin sans anti cerne , les paillettes qui brillent encore sur le bas de la gorge , comme une poussière d’aube, une poussière d’ange ,un tatouage mystique de fête ou un secret de femme ? La beauté de la nuit qui partout s’en va , tout là bas dans ces heures nocturnes. Et le jour attend encore , attendra encore un peu avant de s'étirer comme une voile au vent . comme une énigme, là où les nuits se diluent et de nouveau s’inclinent . merci pour cette soirée ------»