— Advienne que pourra ! Mon mal dépasse toutes mes espérances. Aux heures brûlantes du matin j’étend mon éternel farniente sur la chaise longue de ma terrasse, les deux yeux braqués sur la ville dans l’attente d’un hypothétique flot d'aspirations et d'émotions neuves qui semblent me faire défaut . Épuisé le charme des nuits imbibées d’immensité ,usé l’écho des fous rires. Disparu la contemplation des lacs gelés et des montagnes enneigées qui jadis s’exposées de toutes beautés aux affolements d’un couché de soleil .Tous cela est définitivement compromis cette année .Six mois de douleur et 18 mois de rééducation ! Ce temps m’effraie.Pour la première fois je regarde la mer d’un bleu paradoxal qui ne tend qu’à s’exprimer . Je serait mercredi midi à la terrasse de la samaritaine pour manger, je serais là suivant les mouvements de la grande roue comme une diversion , plongé dans un silence inexpressif , le regard lent et délicat comme à la sortie du vertige . là ,sans qu’aucune aventure ne vienne combler mes attentes que je devine assoupies en moi. puiser en moi toute l'énergie volontaire dans un avenir prochain pour retrouver cette sensualité indécise dans le regard ,cette tendresse ondoyante folle et passionnée qui soi-disant émanait de ma personne . — C’est le prix à payer !! —-le tarif—-